Une de mes questions d’enfant ne m’a jamais quitté : pourquoi les humains sont ils si durs les uns avec les autres ? Pourquoi existe-t-il autre chose que de l’amour ?

A la fois effrayée et fascinée par les effets de groupe sur les individus, j’ai voulu apporter plus d’harmonie où je le pourrai. D’abord journaliste, j’ai cru que la vérité servait la liberté. Déçue, j’ai soutenu les collectifs à mieux se comprendre et s’entendre, sous prétexte d’innovation et gouvernance : j’ai accompagné des équipes pendant plus de 10 ans.

C’est en rencontrant la CNV que j’ai réalisé mon erreur : depuis toujours, j’attendais que le monde soit plus doux pour m’y sentir mieux. Vous avez bien lu : même si je travaillais sur moi, je croyais qu’il fallait que les autres, les entreprises, les projets changent pour que je sois heureuse. J’étais prête à les y aider, je me formais beaucoup pour ça, mais considérais que c’était à eux de changer… Pas étonnant que j’ai vécu un burn out spectaculaire 🙂

La CNV, rencontrée en 2019 avec Véronique Gaspard, m’a rendu la “télécommande” de ma vie comme dit Isa Padovani. J’ai découvert une liberté et une joie que je n’imaginais pas possible. Depuis, je tente de passer d’un paradigme à l’autre, pas à pas.

“Parcourante”, j’ai tant de gratitude pour cette transmission, que c’est avec beaucoup d’élan que je contribue aux projets de l’association, à un moment où elle grandit et se métamorphose.